« Il est primordial de sortir de sa zone de confort pour réussir !»

C’est un message que mes candidats me rapportent souvent avec beaucoup de conviction lors de bilans de compétences.

Alors que je ne suis pas en désaccord avec cette affirmation, des échanges récents m’ont fait réaliser à quel point il est important de nuancer cette formulation.

Il est important de sortir de sa zone de confort pour de nombreuses raisons, comme le fait de tester ses limites, relever un nouveau défi, affronter ses peurs, apprendre à développer de nouvelles stratégies, aborder un problème sous un autre angle et acquérir des compétences complémentaires pour n’en citer que quelques-unes. Mais une condition sine qua non pour ce faire, est de bien connaître sa dite zone de confort, de savoir ce que l’on maîtrise, les domaines dans lesquels on se sent à l’aise et à contrario ce qui nous rend plus anxieux.

Alors que c’est souvent facile pour les compétences factuelles qui sont quantifiables, ce n’est pas aussi aisé d’identifier sa zone de confort lorsqu’il s’agit de ses propres compétences sociales qui sont bien plus difficiles à évaluer objectivement.

Ainsi, je retrouve souvent des candidats en perte de vitesse, focalisant leurs efforts sur l’acquisition de nouvelles compétences, l’acceptation de nouveaux défis professionnels, pensant ainsi sortir de leur zone de confort, mais en creusant leurs arguments il apparaît assez rapidement, qu’ils ont de la peine à décrire leurs forces, les domaines dans lesquels ils sont véritablement en maîtrise.

Je prends parfois la métaphore d’un mur, si on ne connaît pas la matière dans laquelle la base est construite, la façon dont les briques ont été posées, on peut être le plus créatif des maçons, il sera difficile de construire la suite de manière solide, sans savoir ce que la base pourra supporter.

Il en va de même pour l’idée de sortir de sa zone de confort. Le concept ne fonctionne que si l’on connaît bien cette zone, ses forces, sur le plan factuel (compétences techniques) mais davantage encore selon moi, sur le plan des compétences sociales, qui sont parfois négligées dans l’analyse.

J’encourage les personnes que je rencontre dans le cadre de coachings et de bilans de compétences à se poser des questions comme par exemple: suis-je à l’aise dans ma fonction managériale, ais-je du leadership naturel, est-ce ma zone de confort ou me suis-je convaincu que j’apprécie les tâches y relatives car elles sont socialement désirables ?

Par ailleurs, il me semble important de reconnaître qu’un équilibre subtil est nécessaire afin d’éviter les situations dans lesquelles sortir trop fortement de sa zone de confort fait courir le risque de perdre pied.

  • Connaissez-vous votre zone de confort ?
  • Quelles sont vos forces et vos tendances naturelles ?
  • Vos collaborateurs sont-ils capables de refléter adéquatement au sujet de leurs compétences sociales ?

 

Nous vous soutenons volontiers dans votre démarche par des bilans de compétences et des solutions sur mesure permettant aux collaborateurs d’évoluer, de mettre à contribution leur potentiel sans toutefois risquer de se démotiver ou de perdre leur énergie au travail.

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